Friday, February 11, 2011

Homily - Feast of Our Lady of Lourdes

Here is my homily prepared for the February 11 - Feast of Our Lady of Lourdes.

(To all the Youth Group members that I tutored in French, the French text follows the English if you want a challenge.)

One of the greatest joys of being a parish priest is to observe the examples of unconditional love shown especially by parents for their children. When I need a moment of inspiration, often I look to the parents who give all their love to their children. I look to those parents who, out of their great love, have shared in God's creative love. However, this unconditional love is not given without great risk, because at the same time, one of the greatest sadnesses is to see so often children grow up only to reject, hopefully for only a little while, the faith that was so lovingly shared by their parents.

This week, when the church recalls this ancient story of the creation of the first parents, I recall how many times parents of my parish have shared with me the pain they feel when their children reject the most precious gifts which their parents have given them. I recall how many times I have read with them this ancient story of a God who creates for no other purpose than to love. It is important for us to realize that God could have created us so that we could never say "No". But that is not love; that is manipulation. God has knowingly risked rejection by giving us the ability to say "No".

God created his children in love. And as we read today, God also gave his children all they needed to be happy as well as an instruction on how they might lose that happiness. In giving us freedom of will, God himself risks losing the love of his children.

And of course, we know all too well the rest of the story. It is the story of a God with a broken heart for his disobedient children. It is the story of the God whose love is so complete that he never ceases to come to us, to teach us, to heal us, to redeem us. It is the story of the parents whose heart is always open and whose home is never closed to the children  who wander away from the unconditional love they have received.

Our feast today is yet another part of that story; the story of our God so desperate for our happiness, that he finds it neccessary to send the mother of his son as messenger to us. To Lourdes, to Fatima, to LaSalette, to Guadaloupe, and to many other places in the world, the mother of God's Son returns again and again to reassure us that God's love has not wavered and is eternal.

Through the intercession of the mother who is sent to us in love, let us pray that we can all continue to hear this story of love. Let us pray especially for all those parents in our communities who are determined to love unconditionally, who risk rejection, who are willing to welcome home the wayward child.
It is the story of the God who created us in love. It is the story of the God who remains among us forever; The story of the God whose heart is always open, whose door in never closed.

And if you want to read it in French...

Une des plus grandes joies d'être un prêtre de la paroisse est d'observer les exemples de l'amour inconditionnel montré en particulier par les parents pour leurs enfants. Quand j'ai besoin d'un moment d'inspiration, je me tourne vers les parents qui donnent tout leur amour à leurs enfants. Je me tourne vers les parents qui, de leur grand amour, ont partagé l'amour créateur de Dieu. Cependant, cet amour inconditionnel n'est pas donné, sans grand risque, parce que dans le même temps, une des plus grandes tristesses, c'est de voir si souvent les enfants grandissent seulement de rejeter, espérons-le pour seulement un peu de temps, la foi qui a été tant d'amour partagé par leurs parents.
Cette semaine, lorsque l'église rappelle cette histoire ancienne de la création des premiers parents, je me souviens combien de fois les parents de ma paroisse ont partagé avec moi la souffrance qu'ils éprouvent quand leurs enfants rejettent les dons les plus précieux que leurs parents leur ont donné. Je me souviens combien de fois j'ai lu avec eux cette histoire ancienne d'un Dieu qui crée à aucune autre fin que d'aimer. Il est important pour nous de réaliser que Dieu aurait pu nous a créés pour que nous puissions jamais dire "Non". Mais ce n'est pas l'amour, c'est la manipulation. Dieu a consciemment risqué rejet en nous donnant la capacité de dire «Non».
Dieu a créé ses enfants dans l'amour. Et comme nous le lisons aujourd'hui, Dieu a aussi donné à ses enfants tout ce qu'ils doivent être heureux ainsi que des instructions sur comment ils pourraient perdre ce bonheur. En nous donnant la liberté de la volonté, Dieu lui-même risque de perdre l'amour de ses enfants.
Et bien sûr, nous savons tous trop bien le reste de l'histoire. C'est l'histoire d'un Dieu avec un cœur brisé pour ses enfants désobéissants. C'est l'histoire d'un Dieu dont l'amour est si complète qu'il ne cesse de venir à nous, à nous apprendre, à nous guérir, pour nous racheter. C'est l'histoire des parents dont le cœur est toujours ouvert et dont la maison n'est jamais fermée pour les enfants s'éloigner de l'amour inconditionnel qu'ils ont reçu.
Aujourd'hui, notre fête est encore une autre partie de cette histoire, celle de notre Dieu si désespérée pour notre bonheur, qu'il estime nécessaire d'envoyer la mère de son fils en tant que messager pour nous. A Lourdes, à Fatima, à LaSalette, à la Guadeloupe, et de nombreux autres endroits dans le monde, la mère du fils de Dieu retourne encore et encore pour nous rassurer que l'amour de Dieu ne s'est jamais démentie et qui est éternel.
Par l'intercession de la mère qui nous est envoyé dans l'amour, nous prions que nous pouvons tous continuer à entendre cette histoire d'amour. Prions en particulier pour tous les parents de nos collectivités qui sont déterminés à l'amour sans condition, qui risquent d'être rejetées, qui sont prêts pour accueillir l'enfant rebelle.
C'est l'histoire d'un Dieu qui nous a créés dans l'amour. C'est l'histoire de Dieu qui demeure parmi nous pour toujours; L'histoire du Dieu dont le cœur est toujours ouvert, dont la porte à jamais fermée.